Exposition Koenig





John-Franklin Koenig
Sa vie, son oeuvre
"His life and work"

Dans le cadre de la thématique "L'Europe ouverte au Monde", la Maison de l'Europe Angers & Maine-et-Loire vous présente la double exposition des legs de John-Franklin Koenig.


Photo prise lors du séjour d'inauguration de la collection Koenig aux musées d'Angers et de Nantes,
de gauche à droite: John Koenig, Françoise Arnaud, Claire Koenig, Grau-Garriga.

Plusieurs manifestations ont eu lieu à l'occasion de l'entrée du peintre franco-américain John-Franklin Koenig dans les collections des Musées de Nantes et d'Angers, suite aux deux legs faits par l'artiste qui a vécu de longues années en France et était très attaché à l'Anjou.
* Inauguration de l'exposition à Angers comme à Nantes
*Sortie du livre dictionnaire "J-F Koenig, l'homme et l'oeuvre" par J-Pierre Arnaud et Claire Koenig, édité par la MDE Angers & Maine et Loire, avec l'appui de l'Université d'Angers.
* Manifestation à la Bibliothèque Anglophone d'Angers en présence de John et de Claire Koenig, neveux de l'artiste.
* Conférence sur J-F Koenig à l'Auditorium du Musée des Beaux-Arts d'Angers.

Conférence sur John-Franklin Koenig (1924-2008) : « Les appartenances de Koenig »

Né à Seattle (WA), J.-F. Koenig a passé son enfance dans une ville portuaire tournée vers le Pacifique et l'Extrême-Orient. La grande Crise de 1929 a marqué sa vie pour toujours, de même que son éducation protestante. Ajoutons-y le contact constant avec la nature très sauvage du Nord-Ouest et un milieu favorable, tourné vers tous les aspects de la culture. Son engagement dans les forces de libération de 1944 à 1946 achèvera son éducation et marquera avec rudesse son entrée dans le monde réel. Viendront ensuite la poursuite de ses études Paris, en 1948, sa rencontre avec Jean-Robert Arnaud, l'ouverture de la galerie du même nom à Saint-Germain-des-Prés, la création de la revue d'art Cimaise, dont il fut longtemps le secrétaire général, un début de carrière prometteur, les voyages au Japon, un séjour de quelques années à Seattle, le retour en 1985 à Paris et dans ses maisons successives du Gâtinais. Son œuvre se sera épanouie sous des climats et dans des contestes consciemment diversifiés. Toute œuvre de Koenig est peu ou prou autobiographique, a écrit son ami Michel Ragon, dès 1960.